L’homme qui vécut 256 ans

Li Ching-Yuen, aussi connu sous le nom de Li Ching-Yun (en chinois traditionnel : 李清雲, mort le 6 mai 1933) est un herboriste chinois présenté sur Wikipédia comme ayant vécu plus de 256 ans.

[1]

Il affirmait être né en 1736 mais des documents d’archives, contestés, mentionnent une date de naissance en 1677.

Le magazine Time a publié les recherches d’un universitaire chinois citant des documents impériaux datant de 1827 qui déjà félicitaient Li-Ching-Yuen pour son 150eme anniversaire ! Des documents similaires, datant de 1877, le félicitaient pour son 200eme anniversaire [2].

En 1928, soit cinq ans avant sa mort, le quotidien américain New York Times alla recueillir des témoignages de vieillards habitant dans son voisinage. Ils attestèrent que leurs propres grand-pères l’avaient connu lorsqu’ils étaient petits, et que Li-Ching-Yuen était déjà un homme mûr à l’époque. On retrouve ces témoignages dans son éloge funèbre, publié également dans le New York Times, en 1933 [3].

Selon ses propres dires, Li-Ching-Yuen commença à cueillir des plantes dans les montagnes à l’âge de 10 ans, et s’initia à la diététique chinoise de la longévité. Il vécut ainsi jusqu’à 71 ans, âge auquel il racontait avoir rencontré un ermite de plus de 500 ans qui l’initia au Baguazhang et à un ensemble de Qigong, avec des méthodes de respiration, des règles nutritionnelles et d’autres techniques issues de la médecine chinoise, qui lui permirent de retrouver la jeunesse et de commencer une existence qui l’amena cette incroyable longévité.

23 femmes et plus de 200 enfants

Le général chinois Yang Sen, décédé en 1977, et qui fit la guerre aux côtés de Tchang-Kai-Chek contre Mao Tse Toung, raconte dans sa biographie avoir rencontré personnellement Li-Ching-Yuen et lui avoir proposé d’enseigner les arts martiaux à ses soldats. Il eut du mal à croire qu’un homme aussi âgé ait pu avoir une telle force et une telle souplesse, et lui consacra un livre entier intitulé : « Un rapport factuel sur l’homme de 250 ans. » [4]

Li-Ching-Yuen expliquait que le secret de sa longévité résidait dans la formule suivante : « Garder un cœur au repos, s’asseoir comme une tortue, marcher vivement comme un pigeon, et dormir comme un chien. »

Avant de mourir, il dit à ses élèves avoir accompli toutes les tâches de sa vie, et qu’il était désormais prêt à partir.

Selon plusieurs sources, citées sur sa fiche Wikipédia, Li-Ching-Yuen aurait eu 23 femmes et plus de 200 enfants [5].

Une médecine qui tient compte de toutes les dimensions de la personne

Bien sûr, l’incroyable histoire de Li Ching-Yuen reste difficile à croire pour un esprit cartésien. Mais on trouve dans la littérature médicale orientale de nombreux récits de sages ou Yogis qui vécurent plus de 120 ans. Non seulement leur longévité était exceptionnelle mais ce qui fascine le plus est leur esprit et leur corps en pleine santé, leur permettant de mener des vies intenses jusqu’à un âge très avancé.

Cette santé était due à un mode de vie particulier, mais s’appuyait toujours aussi sur une très solide spiritualité.

Aujourd’hui, la médecine occidentale elle-même reconnaît que 70 % des maladies ont au moins une composante psychosomatique. On trouve leurs origines dans des pensées négatives et un stress émotionnel.

Il ne faut que quelques jours de stress intense pour développer un ulcère de l’estomac. Mais une personne stressée en permanence voit son risque de diabète, de maladie cardiaque, de cancer, de déprime, monter en flèche. Elle sera aussi sujette aux épisodes de grosse fatigue, ou de baisse d’énergie. Celui lui donnera l’impression d’un vieillissement prématuré, avec tout ce qui s’ensuit (perte de cheveux, rides, cernes, perte d’appétence sexuelle), et aussi un risque bien réel de mourir plus tôt de maladie.

Nos pensées influent sur notre santé

Les médecins et les scientifiques reconnaissent aujourd’hui unanimement que nos pensées ont un effet direct sur notre organisme. Pourtant, la médecine occidentale moderne se déporte de plus en plus vers la technique, au point d’agir souvent comme si l’humain ne la concernait plus. Si la maladie est corporelle, elle sera traitée par des médecins qui s’intéressent uniquement à l’organe et aux tissus touchés.

Si elle est mentale, vous êtes orienté vers un psychiatre qui considérera uniquement vos éventuels problèmes psychiques, sans accorder la moindre importance aux maux physiques dont vous pouvez souffrir par ailleurs. Ce qui est une totale aberration pour la médecine chinoise.

Car il n’y a pas de séparation possible entre le corps et l’esprit d’un être humain, en médecine chinoise. Il n’existe donc pas de maladies qui n’affecteraient que le corps alors que d’autres n’affecteraient que l’esprit. Lorsque le corps est atteint, l’esprit est affecté et lorsque l’esprit souffre, cela a d’inévitables répercussions sur le corps.

En Chine, seules les personnes en bonne santé payent le médecin

Alors que nous payons nos médecins, en Occident, lorsque nous tombons malades, les médecins chinois étaient payés pour maintenir leur patient en bonne santé. Si le patient tombait malade, il ne payait rien.

Cette anecdote très connue illustre le mode de fonctionnement inverse de la médecine chinoise, par rapport à la médecine moderne occidentale.

La médecine chinoise vise à soigner les causes de la maladie, si possible avant même que la maladie n’apparaisse. Elle ne se contente pas d’essayer de limiter, supprimer les symptômes, ou les empêcher de ré-apparaître. C’est là la clé de la force physique et de l’agilité intellectuelle persistantes des yogis dont nous parlions plus haut.

Plus de 20 siècles de prodiges médicaux, à portée de la main

Malheureusement, ces notions fondamentales sont pratiquement totalement ignorées aujourd’hui en Occident. Même sur Internet, on ne trouve rien de sérieux, de construit, de compréhensible pour utiliser vraiment les forces de la médecine chinoise.

A moins d’avoir soi-même des notions de base, il est difficile de trouver un praticien compétent de médecine chinoise et de juger de ses prescriptions : s’agit-il d’un pur charlatan ou d’un grand maître ? Il sera généralement impossible de le savoir avant d’avoir suivi, et payé, plusieurs semaines, mois ou années de consultation.

Mais pour permettre à nos lecteurs d’entrer en toute sécurité sur ce nouveau continent « inconnu » de la médecine chinoise, nous avons réuni, avec les meilleurs experts, les notions fondamentales de 20 siècles de médecine chinoise dans un dossier simple, logique, pédagogique, mais complet et rigoureux. Il est intitulé : « Les principes fondamentaux de la médecine chinoise et de sa diététique ».

Il s’agit d’un document unique et introuvable sur Internet comme en librairie. Une fois que vous en aurez pris connaissance, vous aurez toutes les clés en main pour appréhender les maladies comme l’arthrose, le diabète, les maladies cardiaques, la dépression, les douleurs, les insomnies, les problèmes de peau, de vue, etc.

De plus, si vous le souhaitez, vous pouvez recevoir chaque mois un dossier expliquant comment soigner une maladie grâce à la médecine chinoise. Je vous dirai plus loin comment en bénéficier.

Mais avant cela, voici des précisions importantes sur la façon dont fonctionne la médecine chinoise :

La médecine chinoise ne se limite pas à l’acupuncture

La médecine chinoise est souvent confondue avec l’acupuncture (planter des aiguilles).

En réalité, elle est beaucoup plus complexe que cela et aucun praticien sérieux de médecine chinoise ne se limite à l’acupuncture.

Pour comparer avec la médecine occidentale, c’est comme si un médecin soignait uniquement avec du sparadrap, sans désinfectant, ni radios, ni médicaments…

Les aiguilles ne sont qu’un outil de la médecine chinoise. Elle recourt aussi à :

une nutrition spécifique ;
une pharmacopée, c’est-à-dire des médicaments issus de plantes et de substances animales et minérales, qui lui sont propres ;
des mouvements (Qigong) ;
des massages ;
des ventouses.
La médecine occidentale et la médecine chinoise sont les deux seules médecines à être reconnues au niveau international par les Etats, qui financent des études scientifiques à leur sujet, qui encadrent la fabrication et la commercialisation de leurs médicaments, et qui les intègrent dans les systèmes d’assurance santé publics.

La médecine chinoise est une médecine d’Etat en Chine et en Australie, au même titre que la médecine occidentale. Elle est également reconnue dans certains états des Etats-Unis, du Pacifique occidental, de l’Union européenne et en Suisse.

La base de la médecine chinoise

Face à une douleur dans la poitrine, le médecin occidental sort son stéthoscope. Il essaye de repérer où se trouve précisément le problème, quel est l’organe touché. Si le stéthoscope et l’auscultation sont insuffisants, il fait passer une radio, prescrit une prise de sang. Il essayera de détecter des bactéries, ou des virus, éventuellement une tumeur (cellules cancéreuses) puis sortira un arsenal de médicaments pour les détruire. Si les symptômes disparaissent, il considérera que vous êtes guéri. Il estimera qu’il n’a plus à s’occuper de vous, sauf pour s’assurer au bout de quelques semaines ou quelques mois que les symptômes n’ont pas resurgi. Vous n’irez le consulter à nouveau que le jour où vous ferez une « rechute », ou quand vous attraperez une autre maladie.

Le praticien de médecine chinoise, lui, procède à l’opposé.

Pour lui, la maladie n’est pas, n’est jamais, un phénomène isolé.

Il considère votre corps comme un petit écosystème, fait d’un savant équilibre de froid, de chaud, de vent et d’énergie qui circulent. Ce petit écosystème est de plus totalement dépendant de l’écosystème plus grand dans lequel il se trouve : le climat, la saison, l’habitat, son alimentation bien sûr, mais aussi la lumière et la chaleur qu’il reçoit, et, au bout du compte, tout l’environnement, y compris éventuellement des influences magnétiques, lunaires ou astrales.

A l’échelle de votre corps, la maladie et la douleur se comparent à un accident climatique : trop de froid, de chaud, de vent, de sécheresse ou de pluie. Un vent, une énergie qui ne passent plus, et votre vitalité se dérègle. La médecine chinoise s’efforce alors de libérer les énergies bloquées, rétablir les équilibres perturbés : réchauffer ce qui est trop froid, refroidir ce qui est trop chaud, sécher ce qui est trop humide et humidifier ce qui est trop sec.

Vous ne serez donc pas étonné que le praticien de médecine chinoise, au lien de foncer sur le point qui vous fait mal, commence par étudier longuement et patiemment qui vous êtes, où, et comment vous vivez. A l’ombre ou au soleil, dans l’humidité où la sécheresse, au chaud ou au froid ? Sommes-nous en été ou en hiver ? Le matin ou le soir ?

Ces éléments sont de première importance. La connaissance du patient, non la maladie elle-même, est le départ de tout. La médecine chinoise considère que l’état de santé ne peut être maintenu, ou rétabli, qu’en contrant les influences extérieures et intérieures néfastes.

Vous commencez déjà à comprendre un point essentiel de la médecine chinoise, devant lequel la plupart des Occidentaux restent désemparés : que pour soigner le ventre, il faille parfois s’intéresser aux pieds, au dos, au cou ou à la tête. Mais je brûle les étapes.

La médecine chinoise ne coupe pas l’homme de ses émotions

La question suivante qui occupe le praticien de médecine chinoise est celle de vos émotions : êtes-vous plutôt nerveux, ou lymphatique ? Combattif, agressif, émotif, renfermé, anxieux, dépressif ?

Votre sommeil est-il profond ou agité ? Avez-vous récemment connu des émotions intenses ? Êtes-vous attirés par les nourritures sucrées, épicées, par l’amertume ou l’acidité ? Êtes-vous jeune ou vieux, pauvre ou riche ? Maigre ou gros, chevelu, cerné, musclé ?

Le praticien expérimenté de médecine chinoise ira bien sûr très au-delà de ces points d’observations évidents (mais néanmoins négligés par la formation universitaire des médecins occidentaux…)

Il étudiera chez vous tout ce qui caractérise un être humain, que ce soient vos membres, vos cheveux, vos organes, votre pression artérielle et veineuse, la chaleur de votre corps, vos pensées les plus intimes, votre gestuelle, votre démarche ou encore le son de votre voix. Grâce à tous ces éléments, il déterminera quelle est votre « énergie générale », ce que la philosophie archaïque chinoise appelle votre Qi.

Mais bien entendu, votre Qi n’est pas fixe :

Comme toute chose dans la nature, le Qi d’une personne, son énergie générale, évolue en permanence. Vous passez d’un état de veille à un état de sommeil, de tristesse à la joie, de la jeunesse à la vieillesse. C’est toujours vous, la même personne, mais vous connaissez sans cesse des contrastes, selon des cycles qui vous sont propres. Ces changements ne sont nullement mauvais. Au contraire, ce mouvement permanent, c’est la vie. On remarque d’ailleurs que tout l’univers connait en permanence des cycles. C’est ce que la philosophie chinoise appelle le Yin-Yang. Chacun a sa propre personnalité Yin-Yang.

Le mouvement naturel du Yin-Yang peut parfois se bloquer, se ralentir, ou s’accélérer, sous l’effet du climat, d’un accident, d’une mauvaise alimentation ou d’émotions négatives. Cela peut contrarier les fonctions normales d’un organe comme lorsque l’estomac n’assure plus ses fonctions habituelles de digestion ou lorsque les mouvements naturels d’une articulation sont altérés et que les genoux se bloquent ou deviennent douloureux.

Et c’est là que le praticien de médecine chinoise va intervenir.

Guérir les maladies les plus variées, et les plus graves

Les connaissances de la médecine et de la pharmacopée chinoise reposent sur plus de 20 siècles d’observations et de traitements des maladies.

Il faut savoir en effet que le premier empereur de Chine, Qin Shi Huang Di, rassembla en 221 avant Jésus-Christ les principaux ouvrages de médecine chinoise (pour l’anecdote, ce même Empereur fit aussi brûler tous les autres livres en circulation…). Il s’entoura d’une cour de savants dont des astrologues, des alchimistes et des médecins qui se consacreront tous à la recherche de techniques et remèdes favorisant la longévité, voire l’immortalité comme par exemple les recherches de la plante mythique Yang Shen Shi.

Les observations des médecins se sont accumulées au cours de ces siècles. Aujourd’hui, elles constituent un véritable trésor, qui nous permet d’analyser chaque maladie, chaque douleur, et de savoir quel est le traitement, l’aliment, l’exercice, qui provoquera un déblocage des énergies et un retour vers l’équilibre, et vers la santé.

Certains maîtres de la médecine chinoise affirment avoir réalisé des prodiges qui dépassent tous les progrès les plus récents de la médecine occidentale.

Très connues sont les opérations à cœur ouvert réalisées depuis 1974 sans aucune anesthésie et grâce à de simples aiguilles d’acupuncture judicieusement placées. A noter que ces opérations ont été menées sous l’étroite surveillance de scientifiques occidentaux, qui n’y ont rien trouvé à redire, et ont été filmées par caméra [6].

Prenons l’exemple des douleurs articulaires.

En finir avec l’arthrose, pour de bon

Les douleurs articulaires sont connues et soignées depuis des temps très reculés en Chine, au Japon et en Corée grâce à l’acupuncture, les massages et surtout la pharmacopée et la diététique. C’est d’ailleurs au tout début du III° siècle que parait en Chine un livre majeur dans lequel on trouve les principales bases de la pharmacopée chinoise utilisée dans les traitements actuels des douleurs articulaires, le Shanghanlun (Traité des atteintes du froid) qui est écrit par le célèbre médecin chinois Zhang Zhongjing (150-219).

Vous allez le voir maintenant concrètement : l’approche de la médecine chinoise face à l’arthrose n’a strictement aucun lien avec l’approche de la médecine occidentale.

Cela signifie pour vous, si vous souffrez d’arthrose (ou d’arthrite, sous toutes ses formes), que vous pourriez, réellement, en finir définitivement grâce à la médecine chinoise. Et ce y compris si vous avez déjà épuisé, sans succès, toutes les solutions proposées par la médecine occidentale, et y compris si vous en souffrez depuis des années.

Traiter la cause des douleurs articulaires, pas seulement les symptômes

Pour la médecine chinoise, peu importe que vous souffriez d’arthrite infectieuse, rhumatismale, microcristalline ou de polyarthrite rhumatoïde, ou que vos douleurs soient aux genoux, aux poignets, aux coudes, à la hanche ou au cou.

Dans tous les cas, les douleurs articulaires sont des obstructions douloureuses dues au froid, au vent et à l’humidité. Mais attention, ce froid, ce vent et cette humidité ne se réfèrent pas forcément aux conditions atmosphériques extérieures. Il se peut que vous viviez dans un climat chaud, sec, et sans vent. Par contre, ce serait votre Qi (énergie intérieure) et votre équilibre Yin-Yang qui seraient déséquilibrés en faveur du froid, du vent et de l’humidité, à cause de certains accidents, de vos émotions, de votre alimentation, d’une mauvaise position.

Et nous allons voir que cela peut être facilement corrigé.

Tout d’abord, il est vrai que ce type de blocage et d’obstruction de Qi et de sang dans les méridiens (les faisceaux d’énergie qui sillonnent votre corps) se rencontrent plus fréquemment dans les régions humides, froides et venteuses. Vous-même, si vous avez de l’arthrose, peut-être avez-vous remarqué que vos douleurs sont plus intenses selon la météo.

Les premières mesures à prendre sont tout simplement de vous protéger avec des vêtements et grâce à une alimentation chaude et sèche. Dans les cas extrêmes, un déménagement est nécessaire, si vous vivez en effet dans une région trop humide, trop venteuse et trop froide.

Naturellement, si ces atteintes sont principalement dues à l’exercice d’une profession, comme c’est souvent le cas pour ceux qui travaillent dans les entrepôts frigorifique ou dans les rayons fromagers de supermarchés ou dans les fromageries (il a été observé que les laitages transmettaient également leur humidité par contact avec la peau de ceux qui les manipulaient et qui sont ainsi plus sensibles aux atteintes du froid, de l’humidité et du vent), ces précautions vestimentaires et ce changement radical d’alimentation devront s’accompagner d’un changement professionnel.

Les ventouses qui suppriment les douleurs articulaires

Pour traiter les douleurs articulaires, la médecine chinoise utilise des ventouses. Il faut noter que les ventouses faisaient autrefois partie des techniques de soin régulièrement pratiquées en Europe pour traiter une multitude de pathologies, en particulier les tendinites, les bronchites et le psoriasis.

Cette pratique a été largement abandonnée depuis 1941 et la découverte de la pénicilline contre les infections. Mais aujourd’hui, la politique du tout-antibiotiques est en train d’être balayée par l’apparition de germes résistants aux antibiotiques et la multiplication des maladies nosocomiales dans les hôpitaux.

Le praticien de médecine chinoise utilisera des ventouses en forme de pot de yaourt en verre arrondi, chauffées grâce à un coton imbibé d’alcool enflammé.

Elles doivent être posées une vingtaine de minutes. Posées aux bons endroits, elles permettent de rétablir la circulation du Qi et du sang. Je ne peux indiquer dans ce courrier électronique les endroits précis où poser les ventouses car des schémas sont nécessaires, mais ils sont indiqués dans notre dossier qui traite de l’arthrose en médecine chinoise « Vaincre les douleurs articulaires » (voir plus loin).

Exercices de Qigong contre les douleurs articulaires

La médecine chinoise a élaboré spécifiquement des exercices de Qigong, dits « Exercices des 18 formules », qui sont à faire quotidiennement dans le cadre d’un traitement de douleurs articulaires, si possible le matin au réveil après avoir bu du thé et avant le petit-déjeuner.

L’idéal est de pratiquer le Qigong à l’extérieur et au grand air (éviter les endroits pollués) en offrant l’avant de son corps (qui est Yin) au sud pour profiter des bienfaits des rayons du soleil sur le visage et les mains.

L’origine des douleurs n’a pas d’importance dans le choix des « exercices des 18 formules » qui ne visent qu’à permettre au Qi et au sang de retrouver une libre circulation dans l’organisme et dans les articulations où ils se trouvent bloqués.

Lorsque les exercices impliquent des mouvements de l’articulation ou des articulations douloureuses, il faut être délicat et les préparer avec douceur en les massant légèrement (il suffit de passer doucement un pouce d’une de vos mains sur la peau et exerçant de légères pressions).

Le Qigong que nous recommandons se nomme « Lian Gong Shi Ba Fa ». La traduction que nous utilisons est d’origine inconnue, elle a été revue et corrigée par madame Xiaoyi Yin, diplômée de l’université unie de Pékin, qui assure le contrôle de l’exactitude de la traduction en français des expressions chinoises quant à leur signification linguistique et leur sens à donner médecine chinoise.

Dans notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires », vous avez un accès gratuit à une vidéo montrant les exercices des 18 formules. Ils permettent à la fois de maintenir le corps en bonne santé et de favoriser la guérison des maladies chroniques en appui de la pharmacopée, de l’acupuncture et de la diététique.

Exercices thérapeutiques complémentaires

Face aux douleurs d’arthrose, il est nécessaire de pratiquer en plus une série d’exercices qui vont permettre d’assouplir vos muscles, vos tendons, vos ligaments dans la région des hanches et de la colonne vertébrale afin de :

Favoriser la circulation du Qi et du sang dans les muscles, les tendons et les ligaments, en particulier dans la zone lombaire et abdominale ;
Supprimer les nouures et les contractures des muscles ;
Supprimer les adhérences à l’origine de stagnation du sang dans les tissus cartilagineux ;
Rectifier les anomalies de positionnement de la colonne vertébrale ;
Ces exercices ont également l’avantage de régulariser les fonctions de la rate et de l’estomac (avec comme effets bénéfiques annexes la suppression de l’aérophagie et des ballonnements) tout en fortifiant le Yin-Yang des reins.

Comme pour les ventouses, il m’est malheureusement impossible de décrire chacun de ces exercices dans cette lettre, mais ils sont détaillés avec des illustrations dans notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires ».

Attention, des douleurs dues à la « désobstruction » des méridiens et au passage du Qi et du sang se font obligatoirement ressentir au cours de ces exercices.

Acupuncture, nutrition et pharmacopée chinoise contre l’arthrose

Vous ne pouvez pas prendre de médicaments de médecine chinoise seul, ni pratiquer seul l’acupuncture. Toutefois, si vous vous adressez à un praticien de médecine chinoise, il est indispensable d’avoir des éléments pour juger de sa compétence et de sa fiabilité (rien n’est plus facile que de tromper les patients non-avertis, dans ce domaine).

C’est pourquoi notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires » explique quels sont les points d’acupuncture pour des douleurs de stade intermédiaire.

En l’absence d’autres symptômes, il est aussi nécessaire de prendre le matin, le midi et le soir une pilule de Hu Qian Wan – 1, autrement dit la « pilule du tigre caché », et la « pilule de cistanche pour tomber les reins » (Cong Rong Bu Shen Wan), huit par jour avec de l’eau tiède.

Enfin, selon votre personnalité Yin-Yang, il y aura des aliments à ajouter à votre alimentation et certains à éviter.

L’idéal pour vous serait de prendre contact avec les praticiens de médecine chinoise à proximité de chez vous et de les questionner sur leurs connaissances. Vous pourriez par exemple leur expliquer que, suite à la lecture de notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires », vous pensez en être atteint et que vous aimeriez être reçu afin de recevoir le traitement d’acupuncture et une prescription de pharmacopée chinoise recommandés dans ce dossier.

Si vous décidez de faire cette démarche, il vous faudra faire preuve de diplomatie afin de ne pas froisser l’orgueil naturel de tous les professionnels qui se sentent dépossédés de leurs savoir et prérogatives lorsqu’il s’agit d’appliquer les prescriptions d’un tiers.

Il ne faut pas que cette crainte vous bloque car il s’agit de votre santé et votre état nécessite de voir rapidement un thérapeute en médecine chinoise qui soit compétent.

N’oubliez pas qu’une seule consultation peut fréquemment coûter 45 euros, et parfois même monter jusqu’à 200 euros. Il est nécessaire d’être sûr de la compétence du praticien auquel vous vous adressez. Et il est absolument vital que vous ayez à votre disposition un moyen simple de juger de la pertinence – et de l’absence de danger ! – des remèdes qui vous sont administrés. Et c’est pourquoi je vous propose de recevoir immédiatement notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires ».

Extrait du journal les secrets de la médecine chinoise
de Jean-Marc Dupuis